mardi 11 novembre 2008

génocide

Il s’agit ici d’un petit florilège de citations, paroles ou écrits, émanant d’Américains blancs, et qui démontre bien l’intention génocidaire de la conquête …


AUX ETATS-UNIS

UN GENOCIDE DELIBERE

Il n’y a pas de bon Indien. Les seuls bons Indiens que j’ai connus étaient morts !
Général Philip Sheridan, en 1869, au Comanche Tosawi qui se rendait

Tuez-les tous ! Même les petits enfants .... Les larves vont les poux !
Colonel Chivington, le 29 novembre 1864, avant l’assaut contre le village cheyenne de Sand Creek

Nous devons agir contre les Sioux avec un zèle vengeur pouvant aller jusqu'à leur totale extermination, hommes femmes et enfants. Il ne faudra rien moins que cela pour régler définitivement le problème.
Général William T. Sherman, après la défaite du capitaine Fetterman le 21 décembre 1866

Il faut envoyer l’armée contre eux (les Indiens rebelles), dès cet hiver, le plus tôt sera le mieux, et les soumettre à coups de fouet !
E.T. Watkins, inspecteur du BIA, dans un rapport au Congrès en décembre 1875

Attaquez et tuez tout Indien mâle âgé de plus de douze ans .... Ils doivent être traqués comme des loups !
Général Connor, donnant ses instructions en juillet 1865 durant l’expédition de la Powder River

En ce qui me concerne, qu’ils mangent donc de l’herbe, ou leurs propres excréments, s’ils ont faim !
Réponse du marchand Andrew Myrick aux Santee de Little Crow venus demander les provisions promises par le gouvernement - Minnesota, 1862.

A présent, je pense qu’un peu de poudre et de plomb serait la meilleure nourriture pour eux. Agent Colley, août 1864, parlant des Cheyenne de Black Kettle

Et que ferais-je du 3ème régiment du Colorado si je conclus la paix avec les Indiens ? Les soldats ont été formés pour tuer des indiens et ils doivent continuer à tuer des Indiens ! Je ne veux aucune paix tant que les Indiens n’auront pas davantage souffert !
John Evans, gouverneur du territoire du Colorado, septembre 1864, parlant des Cheyenne et des Arapaho

(Il faut) collectionner les scalps .... s’y mettre pour que ça saigne .... attendre la bonne occasion pour leur tomber dessus .... Maudit soit tout homme qui sympathise avec les Indiens ! J’ai décidé de tuer des Indiens et je crois qu’il est juste et honorable d’employer tous les moyens possibles pour le faire.
Colonel Chivington, à Fort Lyons, Colorado, le 26 novembre 1864, en réponse à trois officiers qui s’indignaient de l’attaque projetée contre le camp cheyenne de Sand Creek, disant que cela violerait la promesse de sécurité faite aux Indiens.

D’abord, régler son compte au bison .... Ensuite, régler leur compte aux Indiens. Les concentrer dans des réserves.
Général William T. Sherman, commandant en chef de l’armée des Etats-Unis, en 1867

Ces hommes (les chasseurs de bisons) ont fait durant ces deux dernières années, et feront l’année prochaine, plus pour résoudre la difficile question indienne que ne l’a fait toute l’armée régulière pendant trente ans. Ils détruisent l’intendance indienne .... Laissez-les tuer, écorcher et vendre les bisons jusqu’à ce qu’ils soient exterminés puisque c’est le seul moyen d’apporter une paix durable et de permettre à la civilisation de progresser dans ce pays. Alors nos prairies se couvriront de bétail tacheté, de vaches bien grasses et de joyeux cowboys !
Général William T. Sherman, en 1874

Il faut se préparer à une guerre sans répit contre les Indiens jusqu'à ce qu’ils aient totalement disparu. C’est une guerre d’extermination.
Gouverneur de Californie, en 1851, parlant des petites tribus de Californie où de l’or avait été découvert en 1848.


Je suis d’avis - à moins qu’ils ne soient exilés par le gouvernement - qu’ils doivent nécessairement être exterminés. Je pourrais lever une armée de 25 000 hommes dans les vingt-quatre heures afin de protéger les colons. L’état du Colorado serait disposé à régler le problème indien à ses propres frais. Les avantages qui découleraient de la libre disposition de quatre millions d’hectares pour les chercheurs d’or et les colons couvriraient largement toutes les dépenses engagées.
Gouverneur Pitkin, en 1879, parlant des Ute du Colorado


Custer est parfaitement préparé pour une confrontation avec les diables rouges hostiles. Malheur aux preneurs de scalps qui passeront à sa portée et à celle de ses braves compagnons d’armes ! J’ai parcouru les plaines à la recherche des sauvages, mais je n’ai pu localiser ces serpents. Peut-être durant la prochaine campagne allons-nous découvrir la bête et que j’aurai alors une bonne nouvelle à annoncer.
Mark Kellogg, reporter pour l’agence Associated Press», alors qu’il suivait la campagne de Custer contre les Lakota et leurs alliés en 1876. Mark Kellogg devait trouvé la mort à Little Bighorn

Les riches et belles vallées du Wyoming sont destinées à abriter et à nourrir la race anglo-saxonne. Les Indiens doivent en être tenus à l’écart, sinon ils seront submergés par la vague toujours plus forte des immigrants .... La destinée des indigènes est de disparaître.
Journal « Cheyenne Daily Leader », mars 1870

La guerre contre les Apache Chiricahua doit être une guerre implacable, inexorable et systématique. Il faut massacrer hommes, femmes et enfants jusqu'à ce qu’émane de chaque vallée, de chaque rocher et de chaque place forte l’encens délicat des cadavres pourrissants des Chiricahua.
Journal « Arizona Citizen », de Tucson, 1876

Il ne pouvait être permis à des sauvages paresseux et imprévoyants de monter la garde devant la caverne aux trésors de la nation qui renferme notre or et notre argent .... Le prospecteur et le mineur peuvent y entrer et, en s’enrichissant, enrichir la nation et faire le bonheur du monde par les résultats de leur labeur.
Extrait d’un rapport au Congrès de 1880, pour justifier la saisie de Black Hills en 1877

Les Indiens n’occupaient pas ce pays. Un peuple n’occupe pas un pays simplement parce qu’il y rôde. Ils n’occupaient pas les mines de charbon, ni les mines d’or dans lesquelles ils n’ont jamais planté une pioche, ni les rivières le long desquelles la musique d’un moulin ne s’est jamais fait entendre. Les Indiens n’occupaient pas plus ce pays que ne l’occupaient les bisons qu’ils chassaient.
Révérend Lyman Abbott, à la conférence de Mohonk Lake, 1885

Mais ces dispositions n’avaient pas pour nous le sens de traités conclus avec une partie possédant des droits égaux, mais ils n’étaient que de simples arrangements entre une intelligence supérieure d’une part et une brutalité supérieure d’autre part .... Ils n’ont jamais été conclus pour être honorés, mais pour servir un dessein immédiat, pour régler de la meilleure façon possible une difficulté qui se présentait, pour acquérir ce que nous désirions en donnant la plus petite compensation possible, puis pour être reniés dès que ce but était atteint et que nous étions assez forts pour imposer un arrangement plus profitable. Nos traités ont été conclus en priorité pour éteindre les droits des Indiens à la terre.
Charles C. Painter, à la conférence de Mohonk Lake, 1886

Dieu a bien voulu, dans l’extrémité où nous sommes, amener les Indiens à nous offrir du maïs avant qu’il ne soit mûr pour nous réconforter, alors que nous pensions qu’ils allaient nous tuer.
Capitaine John Smith parlant des Powhatan, Virginie, 1610

Nous avons mis à mal les Indiens qui nous entourent, brûlé leurs maisons, pillé leurs récoltes et nous en avons tué plus d’un. Pourtant, ils sont vifs comme des cerfs. Tel l’éclair, ils disparaissent .... et on ne peut les détruire que par surprise ou en les affamant.
Un colon de Tidewater, Virginie, 1622

Je serai très clair là dessus. La politique et l’économie nous conseillent fortement de rester en bons termes avec les Indiens afin de pouvoir acheter leurs terres, plutôt que de les chasser de leur pays par la force des armes. Ce que nous avons déjà expérimenté était comme vouloir chasser les bêtes sauvages de la forêt qui y reviennent dès que la poursuite a cessé et même tombent sur ceux qui se trouvent là. L’expansion graduelle de nos établissements causera certainement le retrait du Sauvage aussi bien que du Loup. L’un et l’autre sont des bêtes de proie qui ne diffèrent que par la forme.
George Washington, lettre à James Duane, 7 juillet 1773

Est-il possible que l’une des plus belles régions du globe reste dans un état de pure nature, seulement parcourue par quelques malheureux sauvages, alors qu’elle semble destinée par le Créateur à accueillir une population nombreuse et à devenir le siège de la civilisation, de la science et de la vraie religion ?
Général Harrison, 1811

Allez au Bosque Redondo, ou bien nous vous pourchasserons et nous vous anéantirons. C’est à cette seule condition que nous ferons la paix avec vous .... Cette guerre sera poursuivie, même si elle doit durer des années, jusqu'à ce que vous ayiez cessé d’existé ou que vous partiez. Il ne peut y avoir d’autre alternative.
Général Carlton s’adressant aux Navajo, 1863

J’ai longuement insisté sur cette affaire pour prouver que même avec un Indien assassin, dont la vie était à l’évidence condamnable aux yeux de toutes les lois humaines ou divines, la bonne foi des autorités américaines n’a été compromise en aucune façon.
Général Joseph R. West, pour justifier l’exécution de Mangas Coloradas, chef des Apache Mimbreno, prisonnier à Fort McLane, janvier 1863

Employez tous les moyens pour persuader les Apaches, ou n’importe quelle autre tribu, de venir vous rencontrer sous le prétexte de faire la paix, et quand vous les aurez rassemblés, tuez tous les adultes, capturez les enfants et vendez-les pour payer les dépenses ainsi occasionnées. Achetez du whisky et toutes les marchandises nécessaires pour attirer les Indiens .... Faites tout ce que vous jugerez utile au succès de cette entreprise, et ayez un nombre d’homme suffisant pour qu’aucun Indien ne puisse s’échapper ....
John R. Baylor, gouverneur du territoire du Nouveau-Mexique, alors sous administration sudiste - 1862

Je ne vois pas comment nous pourrions trouver une excuse convenable pour déclarer la guerre aux Indiens. Et Dieu sait quand nous y parviendrons !
Général William T. Sherman, 1866

J’espérais que vous alliez continuer la guerre .... De toute façon, il ne faudrait pas longtemps pour que vous soyez tous morts et que le gouvernement soit débarrassé de vous.
Général George Crook aux Indiens Pit River qui faisaient leur reddition à Fort Harney (Oregon) - 1868.

Les opérations du général Hancock (contre les Cheyenne du Sud) ont été tellement désastreuses pour les intérêts publics et me paraissent si inhumaines que je juge nécessaire de nous communiquer mon point de vue à ce sujet ..... Pour une nation puissante comme la nôtre, poursuivre une guerre contre quelques nomades disséminés qui luttent à la débandade, c’est donner un spectacle des plus humiliants, commettre une injustice sans pareille, perpétrer un crime national des plus révoltants qui doit, tôt ou tard, attirer sur nous et notre postérité le jugement de Dieu.
Général Sanborn, dans un rapport au ministre de l’intérieur, 1866

(Les Cheyenne) ne reçoivent pas assez de provisions pour échapper à la famine.... Ils ne gardent pas pour eux le peu de provisions que j’ai vu leur être distribué, mais ils le donnent à leurs enfants qui réclament à grands cris de quoi manger. La viande de bœuf qu’on leur distribue est de très mauvaise qualité et ne peut être considérée comme comestible, ni propre à aucun usage.
Rapport du lieutenant Lawton sur la situation des Cheyenne du Nord déportés en Oklahoma, septembre 1877

Partout, des petits Indiens nus, affamés, effrayés, qui se précipitaient derrière un buisson ou sous un wickiup en nous voyant. Partout les visages maussades, impassibles, désespérés et soupçonneux des Indiens plus âgés qui vous défiaient. Cette provocation inexprimée vous mettait au défit de prouver que vous étiez autre chose qu’un menteur ou un voleur de plus.
Lieutenant Britton Davis, décrivant la réserve apache de San Carlos - 1882.

Les vents secs, chauds et chargés de poussière et de gravier balayaient presque continuellement la plaine, lui arrachant ses derniers vestiges de végétation. En été, une température de 40° à l’ombre était considérée comme fraîche. Tout au long de l’année, mouches, moucherons et insectes innombrables grouillaient par millions.
Agent John Clum, décrivant dans un rapport la réserve de San Carlos où les Apaches étaient censés être « civilisés » par la pratique de l’agriculture et de l’élevage - 1882.

Ils sont incorrigibles et forment la pire bande d’Indiens qui soit en Amérique. .... Je serais heureux d’apprendre que le dernier des Chiricahuas est mort et gît à six pieds sous terre. Nous avons devant nous le tigre des espèces humaines.
Général George Crook dans un rapport au ministre de l’intérieur parlant des Apaches Chiricahuas - 1882.

Il faudrait tuer tous ces types qui ont des laissez-passer (pour sortir de la réserve de San Carlos). .....
John Clum, agent de la réserve apache de San Carlos, dans le journal « Tombstone Epitaph » du 29 mars 1883.

Cet enclos de reproduction, ce parc d’engraissement pour sauvages assoiffés de sang qui s’attaquent aux fruits de l’honnête labeur et de la civilisation.
Journal « Tombstone Republican » du 29 mars 1883, parlant de la réserve apache de San Carlos

La vérité est qu’il n’y a plus de place pour les Apaches dans ce territoire (l’Arizona). En ce qui les concerne, le système des réserves est un non-sens. Les citoyens paient des impôts pour entretenir une horde de brigands meurtriers dans les mains desquels le gouvernement a mis des armes et des munitions.
Un éditorialiste anonyme d’un journal du comté de Tucson - juin 1885

La dignité nationale ne peut être invoquée .... quand un pouvoir civilisé doit traiter avec des sauvages .... (Le système des réserves a pour but de) réduire les bêtes sauvages à implorer la charité.
Francis Walker, commissaire aux Affaires Indiennes, 1872

Le « Pionner » avait déjà déclaré que notre sécurité dépendait de la totale extermination des Indiens. Les ayant maltraités depuis des siècles, nous aurions mieux fait, afin de protéger notre civilisation, de continuer dans cette voie et de rayer de la surface de la terre ces créatures indomptées et indomptables.
L. Frank Baum, éditorialiste du « Aberdeen Saturday Pioneer », 4 janvier 1891, cinq jours après le massacre de Wounded Knee






UN ETHNOCIDE ORGANISE


Il faut détruire tout ce qu’il y a d’Indien en lui. Tuez l’Indien pour sauver l’Homme. Nous devons arracher les enfants indiens a l’influence de leurs parents sauvages.
Capitaine Henry Pratt, fondateur de l’école indienne de Carlisle, Pennsylvanie, lors d’une réunion publique tenue à Denver, 1892, pour justifier la déportation des enfants indiens dans les internats du gouvernement

Notre plus grande sagesse nous donne le droit de leur dicter nos conditions, au besoin en utilisant la contrainte et la force, de leur dire ce que nous avons l’intention de faire et ce qu’ils doivent faire .... Ce pouvoir légitime que nous avons sur eux nous dispense de prendre en considération les penchants et les désirs des Indiens .... et même de consacrer du temps à s’informer de leur opinion ou de leur avis. Il faut faire comprendre à l’Indien que nous lui sommes supérieurs et que nous le tenons en notre pouvoir.
Pasteur George Ellis, dans un ouvrage paru en 1882

Vous êtes dans une réserve uniquement par tolérance du gouvernement. Vous êtes nourris par le gouvernement, vous enfants sont éduqués aux frais du gouvernement et tout ce que vous possédez, vous le devez au gouvernement. S’il n’y avait pas le gouvernement, vous seriez en train de mourir de faim et de froid dans les montagnes. Le gouvernement qui nourrit, habille et éduque vos enfants souhaite faire de vous des fermiers, des hommes civilisés, semblables aux hommes blancs.
Le sénateur Logan s’adressant à Sitting Bull, 1883

Pour soumettre le sauvage, nous devons l’attacher au sol. Nous devons lui faire comprendre la valeur de la propriété et les bénéfices d’une possession matérielle. Nous devons faire appel à ces principes égoïstes que la Divine Providence, en ses plus sages desseins, a implanté dans le cœur de l’homme.
Ministre de l’intérieur, 1871

Les Ute sont de véritables communistes, pour ainsi dire, et le gouvernement devrait avoir honte de favoriser et d’encourager leur oisiveté et leur mépris de la propriété d’autrui .... En les transférant sur le Territoire Indien, on pourrait nourrir et vêtir les Ute pour la moitié de ce qu’ils coûtent actuellement au gouvernement.
William B. Wicker, journaliste à la « Greely Tribune », Colorado, 1879

Leurs besoins sont si petits qu’ils n’ont pas envie d’adopter le mode de vie du monde civilisé .... La grande majorité d’entre eux regarde la façon de vivre de l’homme blanc avec une indifférence mêlée de mépris. Je réduirait chaque Indien à la famine s’il ne veut pas travailler, et je tiendrai bon.
Agent Meeker parlant des Ute de la réserve de White River dans un rapport au délégué aux Affaires indiennes, 1879

Il est dur comme le roc .... Tous les efforts que l’on pourra faire pour essayer de le briser demeureront sans effet s’ils ne sont basés sur la force, encore la force, toujours la force.
Sénateur Ingalls, vers 1880

Il a jusque-là grandi comme une bête sauvage et compté sur ses seuls instincts pour assurer sa subsistance, un sauvage .... Prenez-le par la main et mettez-le sur ses pieds. Apprenez-lui d’abord à se tenir debout tout seul, puis à marcher, puis à creuser, puis à semer, puis à sarcler, à récolter et à épargner. L’ultime et le plus valable des actes civilisateurs est d’apprendre à l’Indien à épargner.
Henry L. Dawes sénateur du Massachusetts, conférence de Mohonk Lake, 1884

Je prendrai l’Indien et lui donnerai les droits de l’homme adulte .... et s’il se trouve quelques tribus si sauvages et si barbares que cela ne puisse être accompli pour elles, je les mettrai sous étroite surveillance et leur appliquerai un processus d’éducation forcée.
Révérend Lyman Abbott, conférence de Mohonk Lake, 1885

Nous leur avons pris leur terre, c’est vrai, mais nous leur avons donné à la place quelque chose d’infiniment plus précieux. Nous avons donné aux Apaches une nouvelle religion et un Sauveur.
Mme Andrew Atkinson, ancienne institutrice sur la réserve apache de Fort Sill, Oklahoma - paroles prononcées vers 1974.

L’Indien en tant que membre d’une organisation tribale ne peut survivre, ne doit pas survivre, mais sa rédemption individuelle hors du paganisme et de l’ignorance .... est tout à fait possible.
Association pour les Droits des Indiens, 1882

Nous devons aussi rapidement que possible briser l’organisation tribale et leur donner la loi centrée sur la notion de famille et de propriété privée. Nous ne devons pas seulement leur donner la loi, nous devons la leur imposer. Nous ne devons pas seulement leur offrir l’éducation, nous devons la leur imposer.
Merril E. Gates, président de la conférence de Mohonk Lake, 1885

Dans les parties qu’on doit donner aux Indiens en propriété privée, maintenez en alternance des terres cultivables pour des établissements de colons blancs.
Merril E. Gates, conférence de Mohonk Lake, 1885

Que la cause de la paix et de la tranquillité, les progrès du christianisme à travers ce continent, en un mot le bien de la race blanche, impliquent la fusion de toutes les tribus dans la nation américaine est un fait généralement reconnu.
Philip C. Garrett, conférence de Mohonk Lake, 1887

Les Indiens doivent se conformer à la voie de l’homme blanc, pacifiquement s’ils le veulent, par la force s’il le faut. Ils doivent s’adapter à leur environnement et conformer leur mode de vie à notre civilisation .... Ils ne peuvent y échapper et ils doivent s’y adapter ou être écrasés par elle .... Notre principal devoir est, pour l’heure, de préparer la génération montante des Indiens au nouvel ordre des choses auquel ils doivent se soumettre .... Les relations tribales doivent être brisées, le socialisme détruit.
Thomas J. Morgan, commissaire aux Affaires Indiennes, conférence de Mohonk Lake, 1889

Nous devons éveiller chez lui (l’Indien) des besoins. Dans sa pesante sauvagerie, il doit être touché par l’aile de l’ange divin de l’insatisfaction. Il faut le mettre dans des pantalons, des pantalons avec une poche, une poche qui ne demande qu’à être remplie de dollars !
Merril E. Gates, président de la Conférence de Mohonk Lake, 1896

(Cet acte du Congrès montre) l’adhésion de notre gouvernement à une politique qui, si elle est appliquée, doit détruire absolument l’organisation tribale et faire appliquer les lois des Etats-Unis et le mode de vie américain aux familles indiennes et à chaque Indien, un par un.
Merril E. Gates, président de la conférence de Mohonk Lake, 1900.







AU CANADA


Notre problème ici, en Colombie Britannique, n’est rien d’autre que 30 000 sauvages.
Joseph Trench, gouverneur de Colombie Britannique, 1872

(L’Indien) occupe des terres de valeur, sans profit pour lui-même et insultant le pays. Il est une cause infinie de trouble pour le gouvernement.
Lord Sydenham, gouverneur de Colombie Britannique, 1841

Réduire à néant leurs sombres superstitions et les remplacer par la foi chrétienne afin de transformer ces sauvages ignorants, cruels et assoiffés de sang en de paisibles sujets utiles à notre gracieuse Reine, tel a été notre but.
Robert T. Benson, missionnaire, 1870

Ces séances de sorcellerie sont entrecoupées de danses et autres festivités. Ces cérémonies se terminent par une fête au cours de laquelle on distribue ses biens personnels. Une telle coutume porte nettement atteinte au fondement même de tout véritable progrès.
Robert T. Benson, missionnaire, 1874

(Les Indiens) vivent de la bienveillance et de la charité du parlement canadien et, comme le dit l’adage, « ne choisit pas qui emprunte ».
John MacDonald, premier ministre canadien, 1886

Je veux en finir avec ces problèmes que nous causent les Indiens. Notre objectif est de poursuivre notre lutte jusqu'à ce que tous les Indiens du Canada aient été assimilés dans notre corps social et qu’il ne soit plus question d’eux !
Duncan Campbell Scott, superintendant aux Affaires Indiennes de 1913 à 1932

Qu’ont-ils fait pour le Canada ? Ont-ils découvert le pétrole ? Ils n’avaient même pas inventé la roue. Quand nous sommes arrivés, ils en étaient encore à traîner les choses sur deux bâtons.
James Richardson, ministre de la défense, 1975, parlant des Indiens du Canada.

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